Date : 2001
Nombre d'épisodes : 13
Genre : Pur délire visuel (épileptiques s'abstenir), super mutants accessoirement.
Hist. orig. : Tatsunoko Pro
Animation : Tatsunoko Pro
Réalisation : Akiyuki Shinbo
Le reste on s'en fout :p
Histoire :
Mio Date, une religieuse, se fait mystérieusement assassiner dans son église. Avant de mourir, elle poignarde son fils Kyosuke en plein coeur, mais celui-ci est sauvé de justesse par une jeune infirmière du nom de Maya Misaki. Peu de temps après, alors que Kyosuke se rend sur la tombe de sa mère, il se fait attaquer par un médecin dément qui lui apprend que Mayai est... sa soeur.
Et pendant ce temps cette dernière se fait enlever par une mystérieuse organisation pas très clean.
Avis :Organisations secrètes mystérieuses, manipulations en tout genre et héros bioniques, Soultaker n'invente pas vraiment la roue. L'histoire se contente de cimenter tant bien que mal plusieurs éléments vus à gauche à droite. Le rythme est aussi classique optant pour la montée progressive pour finir en feu d'artifice et recèle son lot de surprise.
Le vrai spectacle se situe au niveau de la réalisation. Outre une animation plutôt de bonne facture, SoulTaker c'est tout simplement la première série où Akiyuki Shinbo ouvre sa boite de Pandore.
Il en résulte une ambiance visuelle très comics (allant même jusqu'à l'hommage de la brillante série Batman the Animated) gorgée de trouvailles visuelles en tout genre allant de cadrages exotiques à des pans de métaphores visuelles, le tout sapoudré de délires picturaux comme des fresques à même les escaliers, des vitraux à foissons et autres symboles qui n'ont rien à voir avec l'histoire mais qui font classe.
Au final ça donne donc
çaLe bémol étant que ce feu d'artifice pousse à la consomation avec modération histoire de ne pas trop avoir la tête qui tourne... les autres personnes trop habitués au plan plan classiques peuvent aussi être rebutées.
Autre bémol, la musique carrément pas à la hauteur si ce n'est les génériques.
Voila donc le genre de séries qui, je trouve, ont "la classe", parcequ'à défaut d'avoir un scénar stratosphérique, bénéficie d'une ambiance et d'une mise en image qui lui confère un cachet, un style propre, un charisme.
A voir ne ce serait ce que le premier épisode pour la postérité. (et sa scène d'intro complètement à l'ouest).